L’excellence de l’Université Gaston Berger s’illustre encore de fort belle manière au plan national. En effet, Monsieur Michel Guedji SENE, titulaire d’un master 2 en Droit Privé fondamental à l’UFR de Sciences Juridiques et Politiques a remporté la compétition nationale des Olympiades Universitaires du CAMES dans le domaine de l’environnement. Cet entretien vous donne plus de détails.
Pouvez-vous nous parler de la compétition à laquelle vous avez participé et dire votre distinction ?
Il s’agit des olympiades universitaires du CAMES qui est une compétition visant à promouvoir l’excellence au sein des universités des Etats membres du CAMES. Pour cette édition, le thème retenu était l’environnement et dans ma discipline, il s’agissait donc du Droit de l’Environnement. C’est une compétition qui est divisée en deux phases, celle nationale et internationale. A l’issue des phases nationales qui consistaient en une épreuve en ligne chaque pays devait être représenté par un candidat dans chaque discipline. Les candidats admis à la phase internationale devaient subir deux épreuves de plus. Une en ligne, qui visait à retenir les trois meilleurs candidats dans chaque discipline et une autre consistant à préparer un thème portant sur les spécificités de la matière environnementale dans le domaine concerné. Présentement, nous en sommes à cette dernière phase qui vise à déterminer le classement final des trois candidats finalistes de chaque discipline. Cette dernière phase aura lieu en fin mai début juin au Burkina Faso à l’occasion de la commémoration des cinquante ans du CAMES.
Qu’est-ce que cela vous fait de représenter le Sénégal dans cette compétition régionale ?
C’est une fierté et un honneur de représenter le Sénégal dans cette compétition. Une fierté dans la mesure où j’aime beaucoup mon pays et tout ce qui participe à le faire rayonner dans le monde me rend heureux. C’est aussi un honneur en raison notamment de la dimension de la compétition et de l’occasion à laquelle elle se tiendra à savoir la commémoration des cinquante ans du CAMES. Je suis particulièrement heureux d’être arrivé à ce stade de la compétition et de représenter mon pays, le Sénégal.
Comment avez-vous vécu les préparations à cette épreuve ?
La préparation aux épreuves était un peu compliquée pour moi, d’autant plus que je n’ai jamais fait du droit de l’environnement. C’est une discipline enseignée aux étudiants de droit public, contrairement au parcours de droit privé que j’ai emprunté. Il fallait donc que je m’initie à cette nouvelle matière pour espérer arriver là où je suis aujourd’hui. Ce qui m’a beaucoup aidé en effet, c’est la plateforme d’entrainement mise en place par les organisateurs de la compétition.
Après avoir été sélectionné pour représenter le Sénégal dans votre discipline, quelle sera la suite de la compétition ?
La suite de la compétition c’est essentiellement, le projet de recherche que je dois défendre au Burkina devant un jury international. A l’issu de cette épreuve, les organisateurs vont combiner les deux notes de la phase internationale et feront le classement des trois finalistes. Il est prévu trois médailles pour les finalistes. Une médaille d’or, une médaille d’argent et une médaille de bronze. En complément des prix, un forfait sera aussi versé aux lauréats dans chaque domaine.
Comment voyez-vous vos chances de succès et comment comptez-vous vous y prendre pour relever le défi d’une meilleure participation ?
Il s’agit d’une compétition internationale, donc je veux mettre toutes les chances de mon côté. Je reste concentré et je continue à travailler pour être prêt le moment venu. On connait déjà les critères sur lesquels nous serons évalués donc cela nous facilite un peu aussi la tâche.
Qu’est-ce que la formation que vous avez acquise à l’UGB en matière de Droit vous a apporté dans la réalisation de cette performance ?
En fait, les aptitudes que j’ai acquises à l’occasion de ma formation de juriste ici à l’UGB m’ont beaucoup aidé. Avec l’application du système LMD, le juriste acquière à travers sa formation un esprit ouvert à l’acquisition de connaissances ne relevant parfois pas du tout de son domaine. Ainsi, à l’occasion de ces olympiades j’ai fait cette expérience à travers le Droit de l’environnement, qui je le rappelle n’est pas enseigné aux étudiants privatistes comme moi. C’est l’occasion ici de saluer le travail de nos professeurs et de tous ceux qui interviennent dans notre formation à l’UFR SJP.
Votre mot de la fin….
Pour terminer, je voudrais adresser dès à présent mes mots de remerciement à toutes les personnes qui m’accompagnent dans cette expérience enrichissante et intéressante. Je pense surtout aux autorités de l’université mais également à mes amis, camarades et proches parents pour leurs encouragements et leurs prières. En définitive, je demande le soutien de toute la communauté universitaire sanaroise et sénégalaise pour relever le défi d’une participation honorable à l’occasion de la dernière étape de la compétition sur le Droit de l’environnement organisé par le CAMES.
Entretien réalisé par la DCM/UGB